Têtes blanches ou cendrées, stylo à la main, ont gémi avant d’écrire.
« Je ne suis plus capable »
« Ecrire ? A mon âge ! »
« Je peux pas. Je tremble »
« Je ne sais plus. Je me rappelle plus »
Et puis la curiosité a été plus forte et une liste de mots sous les yeux, ils ont tenté des assemblages, inventer une histoire plausible, un poème un peu fou, raconter un souvenir, décrit une partie de campagne. Les mots donnés n’étaient pas toujours facile à marier, et pourtant de leurs efforts, de leur application est né un texte, parfois trop court à leur yeux.
Cet atelier a été rendu possible par Chérifa ITIM, coordinatrice du CCAS de Sablé / animatrice des trois résidences autonomie de la ville et des élus qui lui font confiance.
Comme de bien entendu, les participants ont lu leur texte à voix haute ; les plus timides ont délégué la lecture à d’autres. Puis nous avons écouté la chanson d’où venait les mots. Salade de fruits, lundi. La bicyclette, mardi. L’eau vive, jeudi.

Et si une heure et demi, c’est vite passé, si une page s’est tournée, je pense à octobre et cette opportunité de les revoir et d’écrire avec eux sur le thème : Pour une société plus respectueuse de la planète.
J’ai déjà une grande idée de là où je les emmènerais et remercie les poètes de l’Ouest, Luce Guilbaud et Michel Lautru d’inspirer à nouveau mes ateliers.