Assise sur un fauteuil du salon, très près de la cheminée, mon carnet sur les genoux, je réfléchis à mon intention, à comment la mettre en mots. 

Je pense à V. une participante en fauteuil roulant qui ne conduit plus désormais et qui s‘abonne à des cycles à distance pour jouer avec les consignes, créer, évoquer des souvenirs, inventer des personnages. Elle m’envoie aussi ses textes (tous les participants ne le font pas), une photo de son jardin, des nouvelles du jour. 

Je pense aux personnes qui ne veulent plus sortir de chez elle, qui fuient les relations sociales qui se coupent d’un monde en décalage avec leurs valeurs, leurs espoirs. Ecrire pour rentrer en relation avec soi en passant par le stylo ou le clavier. 

Je pense aux aidants qui n’envisagent pas de se rendre en atelier, fidèles au poste, à l’être aimé, qui ne peuvent se résoudre à prendre du temps pour eux. 

Il y a aussi ceux que les horaires d’atelier n’arrangent pas et qui préfèrent écrire chez eux plutôt que pas du tout. 

Et puis il y a ceux qui habitent loin, ceux qui ne sont pas mobiles, ceux qui n’ont pas l’atelier près de chez eux mais qui ont envie d’écrire pour le plaisir, faire travailler leur mémoire ; inventer, exister au travers des mots. 

Ces gens, ce qui les empêche d’avoir accès à un atelier, sont les raisons qui me font maintenir les ateliers à distance.

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